Depuis quelques temps, Apple a indiqué vouloir atteindre la neutralité carbone sur l'ensemble de ses activités, de sa chaîne d'approvisionnement, de fabrication et du cycle de vie des produits d'ici 2030. Certes louable, cette ambition n'est pas aussi évidente à réaliser même pour la firme californienne. En outre, une enquête de Bloomberg en 2020 avait révélé que la firme utilisait encore une partie d'énergie non renouvelable pour ses activités. Comme beaucoup, elle rachète en effet des crédits-carbone pour compenser ses émissions et obtenir cette fameuse neutralité en carbone.
Si Cupertino ne s'était jamais étendue sur cette question, Lisa Jackson vient d’indiquer dans le Podcast The Jane Goodall Hopecast, qu’Apple avait également recours aux compensations carbone afin de parvenir au 100% neutre en carbone. Mais elle affirme qu'il s'agit d'une part relativement faible sur l'utilisation totale de l'entreprise :
Apple est une entreprise neutre en carbone. Je suis heureuse de dire que nous avons franchi cette étape l'année dernière. Souvent, vous entendez des entreprises dire être "neutres en carbone", mais en réalité elles achètent des compensations. Cela pourrait fonctionner pour certaines entreprises. D'après moi, plus l'entreprise est grande, plus elle doit être responsable de sa neutralité en carbone [...]. Ainsi, environ 80 % de toute l'énergie qu'Apple utilise est propre, ce qui signifie que nous avons dû construire sur des réseaux du monde entier pour la majeure partie de l'énergie dont nous avons besoin..
Enfin, avec la réduction des emballages ou la suppression des chargeurs / écouteurs, Lisa Jackson réaffirme son souhait de servir d’exemple et de voir ses fournisseurs suivre la même voie qu'elle. Il s'agirait d'une des priorités depuis qu’elle a intégré Cupertino.
Revenant sur ses choix de carrière, elle loue les directives et l'éthique d'Apple et précise avoir pu trouver une entreprise qui était déjà sur la voie de faire des investissements importants dans l'énergie propre, qui avait apporté de réels changements au niveau hardware. Elle conclut enfin sur l'engagement et la responsabilité collective des sociétés, mais aussi la nécessité d'allouer des fonds et d'étendre cette logique à l'ensemble de la chaine de production.
