France 2030 : l’ambitieux plan français pour les véhicules électriques
Par Laurence - Publié le
En début de semaine, le Président de la République a dévoilé son plan en faveur des véhicules électriques, affichant un très ambitieux objectif au vu du contexte actuel. Il est en effet envisagé de produire sur l’Hexagone, pas moins de 2 millions de véhicules électriques / hybrides d’ici 2030 !
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Mais ce chiffre donne matière à réfléchir. Il correspond en effet à l’ensemble de la production française -toutes énergies confondues- en 2018, auquel il faudra rajouter les accessoires inhérents aux véhicules propres, comme la fabrication de batteries (et de leurs composants) et autres équipements spécifiques. Il faudra donc un véritable
Il faudra donc rapatrier des sites de production depuis l’étranger, notamment dans les pays de l’Europe de l’Est. Enfin, il faudra également investir au moins quelque 4 milliards d’euros, un chiffre qui devrait être probablement revu à la hausse pour tenir un tel délai.
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France 2030, ce programme veut redorer le blason tricolore en réaffirmant le prestige industriel et automobile français. Malgré l’ampleur, Emmanuel Macron estime ce chiffre réalisable à la condition qu’il emporte l’adhésion de tous les intervenants du secteur, à commencer par les grands noms de l’automobiles (Renault, Stellantis, etc.) :
Si les grands constructeurs français ne jouent pas le jeu, nous ne réussirons pas cette partie …/… On a besoin d’aller sur les technologies de rupture, l’innovation, on a commencé à le faire sur les batteries, on doit continuer à le faire sur les nouveaux véhicules. Et tout cela ne marche que s’il y a une vraie stratégie coopérative en particulier de nos grands constructeurs.
Mais ce chiffre donne matière à réfléchir. Il correspond en effet à l’ensemble de la production française -toutes énergies confondues- en 2018, auquel il faudra rajouter les accessoires inhérents aux véhicules propres, comme la fabrication de batteries (et de leurs composants) et autres équipements spécifiques. Il faudra donc un véritable
changement de culturepour
aller sur l’industrie automobile de demain, d’autant que la production de véhicules thermiques ne devrait pas stopper d’ici là.
Il faudra donc rapatrier des sites de production depuis l’étranger, notamment dans les pays de l’Europe de l’Est. Enfin, il faudra également investir au moins quelque 4 milliards d’euros, un chiffre qui devrait être probablement revu à la hausse pour tenir un tel délai.