Certaines App parviennent à contourner l'anti-tracking d'Apple
Par June Cantillon - Publié le
Certains programmes réussiraient tout de même à collecter des données utilisateurs, y compris lorsque l'anti-tracking d'Apple est activé.
Ainsi, selon une étude menée par le Washington Post et l'entreprise Lockdown, une application comme Subway Surfers, classée numéro 2 des jeux de la catégorie Action, serait capable d'envoyer 29 caractéristiques d'un smartphone à une société spécialisée dans les données publicitaires nommée Chartboost (espace de stockage libre, niveau de batterie, niveau du volume de l'appareil et bien d'autres), permettant éventuellement de recouper ces informations afin de dresser un profil de l'utilisateur, y compris si celui-ci a refusé le tracking. Le Washington Post affirme avoir informé Apple des applications concernées et des données récoltées, mais aucune mesure ne semble avoir été prise par la suite.
Johnny Lin, co-fondateur de Lockdown et ancien ingénieur d'Apple ayant œuvré sur iCloud, affirme ainsi que l'anti-tracking de Cupertino est un
Ainsi, selon une étude menée par le Washington Post et l'entreprise Lockdown, une application comme Subway Surfers, classée numéro 2 des jeux de la catégorie Action, serait capable d'envoyer 29 caractéristiques d'un smartphone à une société spécialisée dans les données publicitaires nommée Chartboost (espace de stockage libre, niveau de batterie, niveau du volume de l'appareil et bien d'autres), permettant éventuellement de recouper ces informations afin de dresser un profil de l'utilisateur, y compris si celui-ci a refusé le tracking. Le Washington Post affirme avoir informé Apple des applications concernées et des données récoltées, mais aucune mesure ne semble avoir été prise par la suite.
Johnny Lin, co-fondateur de Lockdown et ancien ingénieur d'Apple ayant œuvré sur iCloud, affirme ainsi que l'anti-tracking de Cupertino est un
raté, et que le fait de donner la possibilité aux utilisateurs de demander à une application de ne pas les suivre peut entrainer
un faux sentiment de confidentialité. L'étude du Washington Post affirme qu'au moins 3 jeux populaires collectent des informations, sans qu'aucun des développeurs des applications incriminées ne soit en mesure d'expliquer pourquoi ils collectent toutes ces données et les envoient à des sociétés tierces.