Apple licencie une salariée pour ses propos sur le harcèlement et les conditions de travail
Par Laurence - Publié le
Apple a licencié hier Ashley Gjøvik, senior engineering program manager, pour ne pas avoir respecté les règles internes de l'entreprise en matière de confidentialité / informations de l’entreprise.
Dernièrement, l’ex-employée s’était plainte publiquement de la manière dont Cupertino gérait les situations de sexisme et de harcèlement dans ses murs, dénonçant un environnement de travail hostile, des représailles ou des mesures d'intimidation. Elle avait également exprimé son mal-être vis à vis de certaines politiques, alléguant notamment la possibilité pour Apple d'accéder aux informations personnelles des employés stockées sur leurs appareils et leur identifiant Apple personnel.
Elle a posté de nombreux tweets et donné une interview sur le sujet, une façon de faire qui n’est pas appréciée / autorisée par la firme. Elle avait été placée en congé (rémunéré) le temps de l’enquête. D’après The Verge , un responsable RH l’aurait contactée hier pour une
La salariée aurait alors demandé de conserver des échanges écrits pour les transmettre au National Labor Relations Board. La situation se serait ensuite accélérée, il lui aurait été répondu que puisqu'elle choisissait de ne pas participer à la discussion, la procédure continuerait au vu des informations dont Cupertino disposait et
Un porte parole d’Apple a déclaré que l'entreprise
Dernièrement, l’ex-employée s’était plainte publiquement de la manière dont Cupertino gérait les situations de sexisme et de harcèlement dans ses murs, dénonçant un environnement de travail hostile, des représailles ou des mesures d'intimidation. Elle avait également exprimé son mal-être vis à vis de certaines politiques, alléguant notamment la possibilité pour Apple d'accéder aux informations personnelles des employés stockées sur leurs appareils et leur identifiant Apple personnel.
Elle a posté de nombreux tweets et donné une interview sur le sujet, une façon de faire qui n’est pas appréciée / autorisée par la firme. Elle avait été placée en congé (rémunéré) le temps de l’enquête. D’après The Verge , un responsable RH l’aurait contactée hier pour une
affaire sensible de propriété intellectuelle, insistant sur l’urgence et une
coopération et participation impérativesde sa part (a priori il pourrait s’agir de l’équivalent de l’entretien préalable en droit du travail).
La salariée aurait alors demandé de conserver des échanges écrits pour les transmettre au National Labor Relations Board. La situation se serait ensuite accélérée, il lui aurait été répondu que puisqu'elle choisissait de ne pas participer à la discussion, la procédure continuerait au vu des informations dont Cupertino disposait et
compte tenu de la gravité de ces allégations. En outre son accès aux systèmes d'Apple aurait été suspendu. Quelques heures plus tard, elle aurait été informée que son contrat avec Apple était rompu.
Un porte parole d’Apple a déclaré que l'entreprise
a toujours été profondément engagée dans la création et le maintien d'un milieu de travail positif et inclusif. [Mais] chaque fois qu'une problématique est soulevée et par respect pour la vie privée des personnes concernées, nous ne discutons pas de situations spécifiques à chaque employé.