Questionnée sur son système de lutte contre la pédopornographie, Apple utilise une méthode qu’elle maîtrise plutôt bien : la communication (sauf pour présenter la fonction d’après Craig Federighi). Par le passé elle a déjà été vertement critiquée sur certaines décisions et n’a pas hésité à envoyer ses cadres dirigeants au front pour défendre ses couleurs ou évoquer d’autres sujets dans lesquels elle excelle.
C’est aujourd’hui le tour de Lisa Jackson de donner une petite interview chez CNBC. En tant que VP, Environment, Policy and Social Initiatives, elle a surtout évoqué les réglementations environnementales à venir, le nouveau projet de loi sur les infrastructures qui menace les entreprises américaines et bien sûr la confidentialité.

Il s’agissait d’un discours bien rodé sans aucune révélation importante. Elle a ainsi rappelé l’engagement sur l'énergie propre et le changement climatique : nous sommes vraiment fiers du fait que nous avons été, je pense, la première entreprise à se prononcer en faveur de la norme d'énergie propre, qui fait partie de ce projet de loi sur les infrastructures …/… la façon dont nous menons nos affaires doit également être bonne pour la planète.
Elle a évoqué le programmeImpact Accelerator pour soutenir l'égalité raciale et les opportunités dans le secteur de l'environnement. Le programme investit en effet dans des sociétés appartenant à des minorités pour leur donner la possibilité de devenir de futurs fournisseurs d'Apple. Enfin, concernant la fonction de détection CSAM, la VP a juste indiqué que l’engagement [d’Apple] envers la confidentialité n'a pas faibli et que les valeurs de l'entreprise n'ont pas changé.
Un peu plus tard, Lisa Jackson a inversé les rôles et a reçu Michael Regan, administrateur de l'Environmental Protection Agency, à l’Apple Park pour discuter des initiatives écologiques du géant de la technologie, ou encore de la justice environnementale. Cette réunion a porté sur des thèmes plus verts, comme la neutralité carbone de la chaîne d’approvisionnement d’Apple d’ici 2030 ou encore une ordonnance récente du Président Biden demandant que la moitié des ventes d’automobiles neuves aux États-Unis soient des VE d'ici 2030.
