Mac M1 : pas (encore) idéal pour les développeurs
Par Didier Pulicani - Publié le
Absence de JRE native, librairies x86 en pagailles, IDE sous Rosetta... sans compter les nombreux bugs, y compris sur les applications natives. Le développeur Peter Steinberger partage assez bien mon point de vue et relève entre autres :
- l'absence de prise en charge de Docker (très utilisé dans le milieu)
- l'absence de VM Windows Intel pour les compilation cross-plateformes
- Android Studio très lent avec Rosetta 2
- Homebrew semble lui plutôt bien fonctionner
Il note également plein de petits bugs ici et là, notamment avec Google Drive, ou encore les lenteurs excessives des apps basées sur Electron (comme Slack) qui n'ont pas encore été recompilées.
A l'arrivée, développer sur une machine M1 n'est donc pas impossible, mais impose quelques sacrifices.... pour un bénéfice tout relatif. Même les temps de compilations -très bons sous XCode- ne sont pas encore à la hauteur des Mac Intel les plus performants. Ceux qui ont besoin d'un environnement WinTel devront sans doute rester encore sous Intel pendant quelques années, à supposer que Windows aborde une transition similaire.
Mieux vaut donc attendre encore un peu, le temps que les outils et les libs soient toutes recompilées pour ARM et que les éditeurs corrigent les (trop) nombreux bugs ici et là. Si vous êtes étudiants, là aussi, évitez ces machines, sans quoi vous risquez de vous retrouver totalement bloqués pour certains travaux qui exigent un environnement Intel.