L'organisation centralisée mise en place par Steve Jobs serait la clé du succès d'Apple
Par Laurence - Publié le
En 1997, lorsque Steve Jobs est revenu dans l'entreprise, Apple comptait 8 000 employés et environ 7 milliards de dollars de revenus annuels. En 2019, l'entreprise compte 137 000 employés et génère environ 260 milliards de dollars de revenus annuels. [...]
La gestion avait étouffé l'innovation. Jobs, dans l'année suivant son retour a licencié les managers de toutes les unités (en une seule journée), a placé l'entreprise sous un seul compte de "Pertes et Profit" et a concentré tous les départements en un seul.
Dans cette seconde partie, Apple a centralisé toute son organisation et a encouragé une certaine autonomie au sein de ses différents départements, tout en accordant une plus grande liberté de décision aux sachants, ceux ayant une
expertise fonctionnelle. Ils en profitent pour détailler les trois qualités de leadership âprement recherchées chez un candidat : une expertise approfondie, une immersion dans son travail et une capacité de dialogue.
Une telle organisation va à l'encontre des principes d'organisation dans les firmes américaines, qui prônent une structure pyramidale et divisée en de nombreux pôles d'activité. Mais selon eux,
le bilan d'Apple prouve que les risques sont justifiés. Son approche peut produire des résultats extraordinaires.
Rappelons que l'Apple University est un programme de formation interne créé par Steve Jobs en 2008 afin d'offrir aux employés un cursus supplémentaire. Aux côtés de Joel Podolny (ex-doyen de la faculté de gestion de l’Université de Yale) et de Morten Hansen (ancien professeur de gestion à l’Université de Berkeley), figurent de grands universitaires, comme Richard Tedlow (historien des affaires à Harvard) ou encore Joshua Cohen (ancien professeur de philosophie politique à Stanford).
Harvard Business Review
Source 1 et 2