Les publicitaires français ne veulent pas de l’anti-tracking d’iOS 14
Par Laurence - Publié le
A quelques heures des résultats, il semblerait qu’Apple ne connaisse pas de répit sur le plan juridique. En effet, ce sont désormais les publicitaires français qui montent au créneau, dénonçant la future fonction anti-tracking d’iOS14 . Un groupe d'associations de publicitaires (IAB France, l'Udecam, MMAF et SRI) a ainsi déposé une plainte contre Apple devant l'Autorité de la Concurrence, pour abus de position dominante.
Rappelons que la fonction en cause devrait permettre à chaque utilisateur de donner la permission (ou non) à une application pour recueillir ses données personnelles. En effet, si un programme souhaite suivre une personne -que ce soit pour du suivi publicitaire ou des outils statistiques-, un popup apparaitra au milieu de l'écran, demandant une confirmation expresse.
Présentée pour des besoins de confidentialité, la fonction ne plaît pas aux professionnels, dont les revenus sont en baisse avec la pandémie. Ils craignent une profonde atteinte à leurs modèles économiques actuels. D’après Nicolas Rieul, vice-président de MMAF,
Un début de dialogue a été amorcé avec Apple mais sans aucune garantie, précisent-ils. Mais la firme invoque toujours les principes de confidentialité et de respect de la vie privée, mais aussi le libre consentement des utilisateurs à être suivi ou pas. De leur côté, les acteurs français dénoncent un détournement du RGPD et la volonté de Cupertino de les bloquer. Aussi, à l’heure actuelle la saisine de l’Autorité de la concurrence reste la voie la plus rapide en France.
Source
Rappelons que la fonction en cause devrait permettre à chaque utilisateur de donner la permission (ou non) à une application pour recueillir ses données personnelles. En effet, si un programme souhaite suivre une personne -que ce soit pour du suivi publicitaire ou des outils statistiques-, un popup apparaitra au milieu de l'écran, demandant une confirmation expresse.
Présentée pour des besoins de confidentialité, la fonction ne plaît pas aux professionnels, dont les revenus sont en baisse avec la pandémie. Ils craignent une profonde atteinte à leurs modèles économiques actuels. D’après Nicolas Rieul, vice-président de MMAF,
cette nouvelle autorisation risque d'engendrer un haut risque de refus de la part des utilisateurs. Nous sommes obligés de porter plainte pour empêcher des dommages imminents et irréparables à l'industrie.
Un début de dialogue a été amorcé avec Apple mais sans aucune garantie, précisent-ils. Mais la firme invoque toujours les principes de confidentialité et de respect de la vie privée, mais aussi le libre consentement des utilisateurs à être suivi ou pas. De leur côté, les acteurs français dénoncent un détournement du RGPD et la volonté de Cupertino de les bloquer. Aussi, à l’heure actuelle la saisine de l’Autorité de la concurrence reste la voie la plus rapide en France.
Source