Ces derniers temps, l'Union Européenne se livre à un examen des plus minutieux des multinationales techs. Et il semblerait qu'une vingtaine d'entre elles -Apple en tête, mais également Amazon, Facebok ou Google- serait sur une liste noire de sociétés devant être étroitement surveillées, et ce, afin de limiter tout abus de position dominante.
En effet, The Financial Times semble aller dans le même sens que Reuters, la semaine dernière, soutenant l'existence d'un projet de normes. Certaines structures seraient contraintes de partager des données avec leurs rivaux et seraient soumises à une obligation renforcée de transparence sur la manière dont elles recueillent les informations.
Les grandes plates-formes figurant sur cette liste devront se conformer à une réglementation plus stricte que des structures concurrentes plus petites. Cette liste tiendrait compte d'un certain nombre de critères, notamment les revenus, les parts de marchés et le nombre d'utilisateurs (ce qui inclurait notamment Facebook, même si Mark Zuckerberg se défend de tout comportement antitrust).
