"À votre écoute" : le livre blanc plutôt engagé de la CNIL sur les assistants vocaux
Par Laurence - Publié le
Avec les dernières polémiques sur les assistants vocaux (et notamment les écoutes intempestives), le dernier livre blanc de la CNIL annonce la couleur, tout du moins son titre. En effet, l'autorité française s'est penchée sur la question de Siri, Alexa et autre Google Home par rapport au droit français. Elle expose ainsi
Elle insiste notamment sur leur omniprésence au quotidien, dans les smartphones, les voitures, les enceintes et
L'autorité revient par ailleurs sur l'importance de la voix, relevant les points positifs (les personnes en situation de handicap ou de dépendance) ou négatifs (présence particulière
Ainsi, la Cnil insiste sur les bonnes pratiques pour les concepteurs, les développeurs d’application, et les structures qui souhaitent déployer des assistants vocaux dans des lieux partagés. Au delà, elle rappelle l'existence des normes obligatoires existantes -comme le RGPD ou la loi Informatique et libertés- et les principes de transparence et de sécurité des dispositifs, mais aussi le secret des correspondances.
Enfin, elle offre quelques conseils aux utilisateurs au niveau de la confidentialité des données transmises (et donc de bien lire les petites lignes avant de consentir), du droit d'accès et de rectification ou encore de l'usage par les enfants. Pour cela, elle propose également des tutos vidéos et des fiches pratiques.
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les enjeux éthiques, techniques et juridiquesde cet outil après trois ans de recherches via son Laboratoire d’Innovation Numérique, le LINC.
Elle insiste notamment sur leur omniprésence au quotidien, dans les smartphones, les voitures, les enceintes et
même les réfrigérateurs. Elle illustre d'ailleurs ses propos par une série de graphiques sur l'utilisation des enceintes dotées d'assistants vocaux
L'autorité revient par ailleurs sur l'importance de la voix, relevant les points positifs (les personnes en situation de handicap ou de dépendance) ou négatifs (présence particulière
intrusiveau quotidien). Elle souligne également son importance (et les conséquences) en tant que moyen d'identification biométrique, et se dote également d'une partie intitulée la voix sur écoute :
mythes et enjeux des assistants vocaux.
Ainsi, la Cnil insiste sur les bonnes pratiques pour les concepteurs, les développeurs d’application, et les structures qui souhaitent déployer des assistants vocaux dans des lieux partagés. Au delà, elle rappelle l'existence des normes obligatoires existantes -comme le RGPD ou la loi Informatique et libertés- et les principes de transparence et de sécurité des dispositifs, mais aussi le secret des correspondances.
Enfin, elle offre quelques conseils aux utilisateurs au niveau de la confidentialité des données transmises (et donc de bien lire les petites lignes avant de consentir), du droit d'accès et de rectification ou encore de l'usage par les enfants. Pour cela, elle propose également des tutos vidéos et des fiches pratiques.
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