EU : Slack accuse Microsoft d'abus de position dominante pendant la pandémie #covid19
Par Laurence - Publié le
La Commission européenne ne chômera pas cet été : entre les enquêtes antitrust concernant Apple ou Amazon, celles concernant les magasins d’applications, la réforme de la taxe numérique ou celle de la fiscalité, elle devra se pencher sur le dossier de Slack.
La firme de messagerie a demandé aux régulateurs antitrust d'enquêter sur Microsocft qu’il accuse -sans grande originalité- d’avoir réalisé un abus de position dominante sur le marché. Elle vise tout particulièrement Teams qui a connu une très (trop ?) forte augmentation du nombre d’utilisateurs pendant la pandémie. Mais pour autant, la situation de Microsoft aurait facilité cette croissance de manière déséquilibrée.
Rappelons que la Commission européenne a déjà infligé à Redmond, une amende totale de 2,2 milliards d'euros, dans le cadre d'une enquête portant sur des affaires liées et d'autres pratiques anticoncurrentielles. Si Bruxelles a confirmé avoir reçu le dossier, Microsoft n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.
Reuters
La firme de messagerie a demandé aux régulateurs antitrust d'enquêter sur Microsocft qu’il accuse -sans grande originalité- d’avoir réalisé un abus de position dominante sur le marché. Elle vise tout particulièrement Teams qui a connu une très (trop ?) forte augmentation du nombre d’utilisateurs pendant la pandémie. Mais pour autant, la situation de Microsoft aurait facilité cette croissance de manière déséquilibrée.
Microsoft a lié de manière illicite Teams à sa suite Office, qui est en position dominante sur le marché, obligeant des millions d'installations, bloquant sa suppression et cachant le véritable coût pour les entreprises clientes, soutient Slack dans un communiqué.
Rappelons que la Commission européenne a déjà infligé à Redmond, une amende totale de 2,2 milliards d'euros, dans le cadre d'une enquête portant sur des affaires liées et d'autres pratiques anticoncurrentielles. Si Bruxelles a confirmé avoir reçu le dossier, Microsoft n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.
Reuters