L'Europe développe une app de suivi des personnes contaminées par le Covid-19
Par Laurence - Publié le
Un groupe de 130 scientifiques et d’experts européens vient d'annoncer le lancement d’un vaste programme pour développer une application de suivi des personnes contaminées par le COVID-19.
Représentant huit pays -dont la France-, ces membres entendent également lancer d’ici le 7 avril, la plate-forme
La plate-forme proposera des codes propres à chaque pays, pour suivre un porteur du coronavirus. Ce système jouerait un rôle très actif dans le cadre d'une sortie progressive du confinement ou d'une identification d'un nouveau cluster.
Une autre difficulté reste à surmonter, celle du respect du RGPD. Depuis le 25 mai 2018, le règlement fixe des règles très strictes sur le traitement des information personnelles, ce qui rend difficile -en l’espèce- l’utilisation de données de géolocalisation.
Aussi, pour garantir cette conformité, la plate-forme fonctionnera sur la base du volontariat et dans un cadre totalement anonyme, en utilisant le Bluetooth des smartphones. En outre, l’historique des connexions serat chiffré et stocké directement sur les téléphones. Enfin, seules les autorités sanitaires locales -considérées comme des tiers de confiance- y auraient accès.
Cette approche est somme toute similaire à celle utilisée par l’application TraceTogether, lancée à Singapour. Cette dernière utilise également la connexion Bluetooth pour prévenir une personne qui se rapproche d’un patient testé positif.
Source
Représentant huit pays -dont la France-, ces membres entendent également lancer d’ici le 7 avril, la plate-forme
PEPP-PT(pour Pan-European Privacy Preserving Proximity Tracing). Celle-ci visera à aider à la conception d'applications utilisant le
contact tracing, une méthode permettant de retrouver les déplacements d'une personne et ainsi de remonter la chaîne de contamination.
La plate-forme proposera des codes propres à chaque pays, pour suivre un porteur du coronavirus. Ce système jouerait un rôle très actif dans le cadre d'une sortie progressive du confinement ou d'une identification d'un nouveau cluster.
Une autre difficulté reste à surmonter, celle du respect du RGPD. Depuis le 25 mai 2018, le règlement fixe des règles très strictes sur le traitement des information personnelles, ce qui rend difficile -en l’espèce- l’utilisation de données de géolocalisation.
Aussi, pour garantir cette conformité, la plate-forme fonctionnera sur la base du volontariat et dans un cadre totalement anonyme, en utilisant le Bluetooth des smartphones. En outre, l’historique des connexions serat chiffré et stocké directement sur les téléphones. Enfin, seules les autorités sanitaires locales -considérées comme des tiers de confiance- y auraient accès.
Cette approche est somme toute similaire à celle utilisée par l’application TraceTogether, lancée à Singapour. Cette dernière utilise également la connexion Bluetooth pour prévenir une personne qui se rapproche d’un patient testé positif.
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