Comme chaque année, l'approche des fêtes est propice aux bilans et les analystes commencent déjà à se pencher sur le cas d’Apple. Pour une fois, ce sont Les Échos qui reviennent -avec un peu d'avance- sur une année riche en évènements pour la firme à la Pomme.
En effet, après un mois de janvier plutôt catastrophique et son premier avertissement sur résultats, Cupertino a repris du poil de la bête et a gagné sur les onze premiers mois de 2019, la somme vertigineuse de 500 milliards de dollars en Bourse.
Sur cette période, Apple a quelque peu yoyoté, dépassant ou redescendant sous la barre symbolique des mille milliards de dollars avant de rependre un rythme de croisière. La firme affiche désormais une valorisation d’environ 1 160 milliards de dollars.
Reprise inespérée selon les uns, ou attendue pour les autres, plusieurs explications peuvent être avancées. Certains diraient d'Apple qu'elle est devenue une société de Services - Apple TV +, l'App Store, Apple Pay, Apple Music ou encore Apple Arcade.
En effet, même si Apple a réussi son pari au niveau des Services (au détriment des autres produits), la reprise des ventes de l'iPhone et la forte de demande de l'iPhone 11 (qui n'est censé être qu'un modèle de transition avant l'iPhone 12 5G) sont d'excellents signes pour les investisseurs. Parallèlement, d'autres produits viennent renforcer la base utilisateurs (ou les lier avec davantage de produits) comme l'iPad, l'Apple Watch ou les AirPods.
Enfin, une dernière raison -plus économique- reposerait sur la politique actionnariale. La firme reverse des dividendes élevées : 263,7 milliards de dollars entre le versement des dividendes et ses programmes massifs de rachats d'actions. Couplée avec la diminution du nombre de titres en circulation, cette stratégie permet comptablement de maintenir une valeur forte.
