L'action d’Apple au Nasdaq flirte gentiment avec les records, obligeant les analystes à toutes les estimations possibles. Dans ce contexte, Morgan Stanley met en avant trois facteurs qui pourraient faire progresser AAPL de 11% sur les douze prochains mois. Selon Katy Huberty (fan inconditionnelle d'Apple), le titre a encore de la marge, l'objectif de la banque étant de 296 dollars d’ici fin 2020.
L'analyste souligne les excellentes ventes d’iPhone, notamment les derniers modèles qui semblent dépasser les prévision et les éventuels iPhone 5G. Elle fonde également de grands espoirs sur la politique de rachat d’actions : avec la diminution du nombre de titres en circulation, ce dernier prend effectivement de la valeur.
Enfin, la guerre commerciale sino-américaine deviendrait un argument positif pour Apple. Cette dernière n’aurait pas eu l’impact anticipé. La firme s'en sortirait mieux que prévu, d’autant que la société a commencé à délocaliser une partie de sa production hors de Chine.
En complément, Morgan Stanley n’est pas le seul à afficher un bel optimise puisque Robert Muller, analyste de RBC prévoit une cotation haussière de plus de 10%, rajoutant que pour AAPL la voie est toute tracée pour une intégration plus profonde dans la vie de ses clients et la solidité du bilan permettra de restituer des flux de trésorerie importants aux actionnaires. Tout comme Katy Huberty, Robert Muller opte pour une valeur de 295 dollars.
En attendant, l'action est plutôt dans le rouge...
