Malgré ses 108 millions d’abonnés, Spotify ne serait pas dans une position des plus enviables. Selon Fortune, ce dernier n’aurait pas vraiment réussi à pérenniser sa situation, son modèle économique étant finalement mis en cause.
Il serait ainsi limité par ses coûts marginaux, c’est-à-dire par les redevances payées aux maisons de disques. Aussi, malgré sa croissance continue en termes d’utilisateurs et de chiffre d’affaires, les marges de Spotify seraient à la merci des labels, écrit Ben Thompson (un analyste du milieu de l’industrie) et ses pertes augmenteraient en valeur absolue.
Wall Street a également commencé à donner quelques signes d’inquiétudes, certains financiers estimant que la société devrait baisser les taux de redevance pour justifier sa valeur marchande. D’après Lloyd Walmsley (Deutsche Bank), il est facile d’envisager comment Spotify pourrait un jour ajouter des produits à marge plus élevée à leur activité.
Mais il se montre prudent car il n’a vu aucun signe concret d’une éventuelle réalisation. A cela, s’ajoutent les discussions sur les contenus ou les exclusivités, la nécessité de trouver des nouveaux talents et la nécessité de trouver des formules innovantes.
Ces derniers mois, Spotify semble placer ses espoirs dans le podcasting et chercher de nouveaux marchés, notamment le Japon. Si la firme enregistre le plus grand nombre d’utilisateurs, elle ne peut compter que sur elle-même et ses propres capacités de développement. A l’opposé, Apple Music dispose de tout l’écosystème d’Apple et d’une base d’utilisateurs potentielles énorme.
