Facebook part au coin avec Libra, sa cryptomonnaie, et Calibra (un ersatz d’Apple Pay)
Par Laurence - Publié le
Libra(la balance en latin), elle est présentée comme plus juste et sécurisante. Reposant sur la technologie de la blockchain, elle devrait concerner uniquement les paiements et les opérations sur internet : réaliser des transferts, effectuer des réservations de voyage, commander son taxi ou encore payer des transactions. Mais surtout, elle ne devrait engendrer aucun frais.
Pour cela, la firme passera -tout du moins dans un premier temps- une filiale nouvellement créée
Calibraet son app de paiement éponyme (qui se targue de ressembler à Apple Pay ou Google Pay).
Aussi, son arrivée met en ébullition le secteur bancaire américain et les solutions de paiements mobiles de certaines entreprises. En effet, il devrait s’appuyer sur l’énorme réseau social (Facebook, WhatsApp, Messenger et Instagram) -soit 2,27 milliards de personnes- mais aussi 27 sociétés de premier rang comme Uber, Spotify, MasterCard (partenaire de l’Apple Card), Visa, Booking, eBay ou encore Iliad (Xavier Niel).
Prévu pour le premier trimestre 2020 dans une douzaine de pays, ce service pourrait aussi permettre au groupe de Mark Zuckerberg de diversifier ses revenus (et s’émanciper un peu de la publicité) mais aussi de se refaire une image après les nombreux scandales sur la confidentialité.
Piloté par le Français, David Marcus (ex-Paypal, Coinbase), Libra devrait avoir son cours indexé sur les quatre plus grandes monnaies au monde (le dollar, l’euros, le yen et la livre), ce qui lui assurerait sa stabilité et son côté non spéculatif. De toute évidence, l’arrivée du réseau dans le domaine des paiements mobiles risque de générer une sérieuse polémique.
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