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Tim Cook « fait campagne » pour Apple (confidentialité, anti-trust, Chine, temps d’écran...)

Par Laurence - Publié le

La keynote a été l’occasion pour les cadres dirigeants de s’exprimer publiquement et de revenir sur certains points sensibles du moment. Tim Cook n’a pas échappé à la règle, revenant sur ses sujets de prédilection pour 2019 : la protection des données et la confidentialité, l’anti-trust, les relations sino-américaines ou l’immigration. C’est donc sur fond politique et commercial, que s’est déroulé son entretien avec CBS News.

Le CEO est formel et adopte un discours bien rôdé face aux accusations. S’il trouve juste et normal de surveiller les grandes entreprises, il nie -en revanche- toutes les accusations de comportement monopolistique, en particulier sur l’App Store -WWDC oblige. La firme avait d’ailleurs, à quelques heures de la keynote, publié sur son site web sa position sur le sujet.

En effet, les enquêtes menées par des organismes de réglementation et les recours collectifs se sont multipliés, remettant en question ses pratiques commerciales. Aux États-Unis, par exemple, la Cour suprême a récemment statué qu'un recours collectif accusant Apple d’exercer un monopole via l'App Store pouvait faire l'objet d'un procès devant une juridiction inférieure.

Tim Cook « fait campagne » pour Apple (confidentialité, anti-trust, Chine, temps d’écran...)


Interrogé sur la campagne présidentielle d'Elizabeth Warren et sur sa position assez drastique de démantèlement, il a déclaré : Je suis fortement en désaccord avec cela. Je pense que certaines personnes diraient que si vous vendez un bien, vous ne pouvez pas avoir un produit qui concurrence ce même bien. Et je pense que la discussion est là. C’est la même chose que pour Walmart. On revient sur des décennies de lois américaines. Mais je pense que le contrôle est bon, et nous maintenons notre position à qui veut l’entendre. Je suis très confiant.

Tim Cook a poursuivi en soulignant sa volonté de protéger l'utilisateur en matière de confidentialité et de fausses informations. Et c’est dans son intérêt qu’Apple gère le contenu de ses magasins et de ses services.

Quand on lui a demandé s'il pensait que Facebook était un amplificateur pour les fausses nouvelles, Il s’est voulu plus neutre que l’année dernière (il s’était un peu emporté face à Mark Zuckerberg) indiquant qu'il fallait s'inquiéter de toute plate-forme diffusant des nouvelles dans un fil et s'appuyant sur des algorithmes pour différencier le vrai journalisme des fake news. Pour lui, rien ne saurait remplacer l’humain !

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