L’OMS reconnaît officiellement la dépendance aux jeux vidéo en tant que maladie
Par Laurence - Publié le
- contrôle de soi altéré pour le jeu (par exemple, connexion, fréquence, intensité, durée, terminaison, contexte) ;
- priorité croissante accordée au jeu dans la mesure où il va primer sur les autres intérêts de la vie et les activités quotidiennes ;
- poursuite ou augmentation du temps accordé au jeu, malgré la survenue de conséquences négatives. Ce type de comportement est suffisamment grave pour entraîner une altération significative des liens avec les sphères personnelle, familiale, sociale, éducative, professionnelle ou autre.
Le [comportement pathologique] peut être continu ou épisodique et récurrent. Une manifestation sur une période d’au moins 12 mois [doit être considérée] pour permettre un diagnostic, bien que la durée requise puisse être raccourcie si toutes les exigences [...] sont remplies et si les symptômes sont graves.
En juin 2018, le Dr Vladimir Poznyak de l'OMS précisait déjà que ces trois caractéristiques principales et cumulatives avaient été retenues pour établir un diagnostic. La nouvelle classification entrera en application à partir de janvier 2022. De son côté, Apple n’a pas attendu pour s’occuper du problème et a inclus trois nouvelles fonctionnalités dans iOS 12 permettant de réduire l'utilisation excessive des iPhone, avec notamment la fonction de temps d'écran.
Pour sa part, l’industrie du jeu vidéo n’a pas tardé à réagir par un communiqué de l’ESA (Entertainment Software Association), demandant l’annulation de cette classification et invitant les membres de l’OMS à revenir sur leur décision. Pour euro, cette dernière
n’est pas basée sur des preuves suffisamment solides pour justifier la reconnaissance par l’un des plus importants outils d’établissement de normes de l’OMS.
Source 1 et 2