Passer leur journée sur Facebook : c’est le travail laborieux de quelques 260 employés en Inde. En effet, loin d’être récréatif, il s’agit de passer au peigne fin les messages, les statuts et les photos selon un système interne de classification et de mots-clés.
Ainsi, ces contractuels classent les articles en fonction de cinq critères, tels que : quel est le sujet de la publication, à quelle occasion est-elle publiée ou modifiée ou bien quelle est l’intention de l’auteur. Ce travail a pour but d'aider les IA du réseau à apprendre et à se former à ce comportement, afin de les remplacer dans un proche avenir : surveiller les sujets délicats, détecter les posts à risques ou les interdits, débusquer les infox.
Au delà, il s’agit de comprendre la manière, dont les posts évoluent et le comportement des utilisateurs également. Mais Facebook ne cache pas sa volonté d'aller plus loin, rajoutant ainsi à Reuters que cela peut aider la société à développer de nouvelles fonctionnalités, augmentant potentiellement l'utilisation et les revenus publicitaires. Mais au delà, se pose toujours la question de la confidentialité et du respect de la vie privée, puisque cet examen n’est plus neutre mais totalement humain, en fonction de critères plus ou moins subjectifs.
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