Margrethe Vestager soutient la taxe Gafa (et l’initiative française)
Par Laurence - Publié le
Alors que l’Europe ne parvient pas à s’entendre sur l’imposition des entreprises , Margrethe Vestager vient de se prononcer sur la question. Pour elle, cela ne fait aucun doute
Pour autant, les membres de l'UE sont loin du consensus. La France est l’un des défenseurs les plus acharnés, étant à l’initiative du projet, mais elle doit faire face à l’opposition d’un certain nombre d’états (ndlr : le projet de loi interne est actuellement en débat à l’assemblée nationale). Lors d'une réunion des ministres des finances ce week-end, la Suède, la Finlande, l'Irlande et le Danemark ont encore bloqué la dernière proposition.
Rappelons que Margrethe Vestager -ex ministre de l’économie- est candidate à la présidence de la Commission européenne après l'expiration du mandat de Jean-Claude Juncker en novembre prochain. Bien connue depuis la condamnation d’Apple à 13 milliards d’euros, elle a fait de l’évasion fiscale son cheval de bataille.
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l’Europe doit se prononcer sur la taxe numérique et devrait montrer l’exemple à l’échelle mondiale.
Nous sommes en train de devenir un monde de plus en plus numérique et le problème sera énorme si nous ne trouvons pas le moyen d'augmenter les taxes (numériques), a-t-elle déclaré sur France Inter.
Pour autant, les membres de l'UE sont loin du consensus. La France est l’un des défenseurs les plus acharnés, étant à l’initiative du projet, mais elle doit faire face à l’opposition d’un certain nombre d’états (ndlr : le projet de loi interne est actuellement en débat à l’assemblée nationale). Lors d'une réunion des ministres des finances ce week-end, la Suède, la Finlande, l'Irlande et le Danemark ont encore bloqué la dernière proposition.
Rappelons que Margrethe Vestager -ex ministre de l’économie- est candidate à la présidence de la Commission européenne après l'expiration du mandat de Jean-Claude Juncker en novembre prochain. Bien connue depuis la condamnation d’Apple à 13 milliards d’euros, elle a fait de l’évasion fiscale son cheval de bataille.
Je m'intéresse beaucoup à l'avenir de l'Europe. Mais avant de choisir un nouveau visage pour la Commission, nous devons vraiment savoir ce que nous voulons faire.
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