L’Union Européenne n’est pas très satisfaite de la conduite des réseaux sociaux. En effet, il semblerait que ces derniers se soient reposés sur leurs lauriers et n’aient pas tenu leurs engagements. En septembre dernier, la Commission européenne se disait alors rassurée par la vaste série d’actions, allant de la transparence dans la publicité politique à la fermeture des faux comptes et à la démonétisation des sources de désinformation.
Le Commissaire européen à la Sécurité, Julian King, a critiqué le manque de progrès dans la répression des fausses informations faites par les trois sociétés sur la base de leurs rapports mensuels. Il indique ainsi que malheureusement, ils sont encore plus en retard. Ils doivent respecter les normes que nous leur demandons et qu'ils ont souscrites.
Dans le détail, il manquerait de nombreuses informations sur les publicités politiques, le nombre de faux comptes supprimés ou les mesures effectives prises pour lutter contre la désinformation. En pratique, Bruxelles veut pouvoir contrôler les fake news ou les ingérences étrangères à l’approche de plusieurs scrutins en Europe, comme les élections au Parlement européen en mai mais aussi des élections nationales en Belgique, au Danemark, en Estonie, en Finlande, en Grèce, en Pologne, au Portugal et en Ukraine.
