Les services bancaires d’Apple dérangeraient la Bourse (et les institutions financières)
Par Laurence - Publié le
Annoncé plutôt discrètement (comparé à d'autres Services), le deal entre Apple et Goldman Sachs ne plait pas vraiment à Wall Street. En effet, au delà de la carte de crédit et de l’extension de fonctionnalités existantes (comme Apple Pay Cash ou Wallet), la stratégie de la firme et sa volonté de conquérir ce segment dérangeraient de nombreuses institutions.
Il ne s’agit plus de quelques fonctionnalités mais de Services qui pourraient s’avérer véritablement concurrentiels -tout du moins aux USA, la réglementation européenne étant encore un peu fermée. Et, ce d’autant que Cupertino s’est appuyée sur une banque d’investissements, au détriment de Citigroup , JPMorgan Chase & Co. et d’autres qui ont tenté de remporter le contrat.
Parmi les inquiétudes, figurent le manque d’expérience d’Apple et de Goldman Sachs en matière de crédit à la consommation, si les deux firmes ont de forts soutiens financiers. Sans revenir sur la trésorerie d’Apple, Goldman Sachs affiche tout de même un bilan de 933 milliards de dollars et la volonté de prendre des risques. Il faut dire que, selon Bernstein Research, sur le marché américain des cartes de crédit et des paiements seulement, le chiffre d'affaires annuel s'élève à environ 500 milliards de dollars.
De même, avec la crise des iPhone, Apple doit modifier sa stratégie et entend développer ses Services, à la fois traditionnels comme Apple News et Apple Vidéo mais également plus ambitieux comme les paiements mobiles. L'an passé, Amazon avait d’ailleurs essayé d’approcher certaines banques pour créer une sorte de compte courant maison, ce qui n’a pas pu se concrétiser pour le moment.
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Il ne s’agit plus de quelques fonctionnalités mais de Services qui pourraient s’avérer véritablement concurrentiels -tout du moins aux USA, la réglementation européenne étant encore un peu fermée. Et, ce d’autant que Cupertino s’est appuyée sur une banque d’investissements, au détriment de Citigroup , JPMorgan Chase & Co. et d’autres qui ont tenté de remporter le contrat.
Parmi les inquiétudes, figurent le manque d’expérience d’Apple et de Goldman Sachs en matière de crédit à la consommation, si les deux firmes ont de forts soutiens financiers. Sans revenir sur la trésorerie d’Apple, Goldman Sachs affiche tout de même un bilan de 933 milliards de dollars et la volonté de prendre des risques. Il faut dire que, selon Bernstein Research, sur le marché américain des cartes de crédit et des paiements seulement, le chiffre d'affaires annuel s'élève à environ 500 milliards de dollars.
De même, avec la crise des iPhone, Apple doit modifier sa stratégie et entend développer ses Services, à la fois traditionnels comme Apple News et Apple Vidéo mais également plus ambitieux comme les paiements mobiles. L'an passé, Amazon avait d’ailleurs essayé d’approcher certaines banques pour créer une sorte de compte courant maison, ce qui n’a pas pu se concrétiser pour le moment.
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