La période des élections étant propice à de nombreuses dérives sur les réseaux sociaux (notamment en terme d’infox) beaucoup redoutent mai 2019, avec les scrutins en Europe, notamment celui du Parlement européen en mai prochain.
A ce sujet, Microsoft vient d’émettre une alerte consécutive à une série d’attaques (phishing), qui auraient eu lieu entre septembre et décembre 2018, soulignant le danger des pirates russes. Ces dernières étaient dirigées majoritairement contre des instances officielles européennes, mais également des organisations non-gouvernementales travaillant avec les pouvoirs publics en France mais aussi en Allemagne, en Belgique, en Pologne, en Roumanie et en Serbie.
Mais la démarche n’est pas neutre. En effet, Microsoft -en se joignant aux alertes de l’Anssi (l’Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information- cherche aussi à se positionner sur le marché de la cybersécurité et à placer ses propres services aux instances européennes.
Selon une dernière étude, la Lloyd's of London et Aon (spécialiste de la gestion des risques, du courtage d'assurance et de réassurance), avaient justement attiré l’attention sur les risques d’une cyber-attaque mondiale coordonnée -via des courriers électroniques malveillants. Cette dernière pourrait en effet causer des dommages économiques compris entre 85 à 193 milliards de dollars.
