Le Japon piraterait 200 millions d'objets connectés pour tester la sécurité des JO
Par Laurence - Publié le
Dans les mois et années à venir, le Japon va accueillir divers événements plutôt médiatiques. Entre une réunion des ministres des Finances du G20 les 8 et 9 juin, un sommet du G20 les 28 et 29 juin, la Coupe du monde de rugby du 20 septembre au 2 novembre 2019 et les Jeux Olympiques et Paralympiques en 2020. C'est pour cela que les autorités vont mener une expérience plutôt originale visant à évaluer le niveau de cybersécurité du pays.
Ainsi, l'Institut national de recherche pour l'information et la communication japonais (NICT) a reçu l'aval du gouvernement pour tenter de pirater les 200 millions d'objets connectés que possèdent les japonais. En effet, selon le NICT, 54% des cyberattaques survenues au japon en 2018 concernaient justement les objets connectés. Le NICT va donc s'attaquer aux webcams, aux enceintes connectées et tous les objets qui avec une connexion internet sont susceptibles d'être piratés.
En cas de succès, le propriétaire sera contacté afin qu'il revoit sa sécurité. Si le principe de cette expérience est louable, elle soulève quelques inquiétudes du côté de la confidentialité. Cependant l'institut se veut rassurant en précisant qu'une faille découverte chez un particulier ne sera pas exploitée et que l’opération se fait sous le contrôle de l’état. En complément, le Ministère de l'Intérieur et de la Communication a demandé un peu de compréhension aux citoyens japonais dans l'interêt national.
Source
Ainsi, l'Institut national de recherche pour l'information et la communication japonais (NICT) a reçu l'aval du gouvernement pour tenter de pirater les 200 millions d'objets connectés que possèdent les japonais. En effet, selon le NICT, 54% des cyberattaques survenues au japon en 2018 concernaient justement les objets connectés. Le NICT va donc s'attaquer aux webcams, aux enceintes connectées et tous les objets qui avec une connexion internet sont susceptibles d'être piratés.
En cas de succès, le propriétaire sera contacté afin qu'il revoit sa sécurité. Si le principe de cette expérience est louable, elle soulève quelques inquiétudes du côté de la confidentialité. Cependant l'institut se veut rassurant en précisant qu'une faille découverte chez un particulier ne sera pas exploitée et que l’opération se fait sous le contrôle de l’état. En complément, le Ministère de l'Intérieur et de la Communication a demandé un peu de compréhension aux citoyens japonais dans l'interêt national.
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