France : les revenus de la téléphonie mobile baissent aussi (-1,3% à 8,933 milliards)
Par Laurence - Publié le
D’après le dernier bilan de l’Arcep, le revenu des opérateurs en France serait également morose, en légère chute de moins 1,3% en un an (à 8,933 milliards d'euros), une situation proche de ce qui peut être constaté dans le reste du monde. Ce recul s’expliquerait par la diminution des recettes des services fixes ce trimestre (-1,7% en un an contre -1,2% environ les deux trimestres précédents), qui constitue 48% de l'ensemble des revenus.
D’ailleurs, le SMS n’a plus autant la cote sur les smartphones français, avec 42,6 milliards de messages échangés sur le troisième trimestre 2018 (- 5 % sur un an), même si le MMS semble opposer une farouche résistance. Par comparaison en 2012, le service représentait quelques 51,6 milliards de textos sur la même période. D’après l’Arcep la responsabilité de cette tendance incomberait tout simplement aux services de messageries mobiles, tels que Facebook Messenger ou WhatsApp, mais encore des services étiquetés plus jeunes comme Snapchat. Entre l’essor de ces services et le développement centrés sur les RCS, le SMS serait déjà bien compromis.
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A cela s'ajoute une diminution des revenus annexes et, en particulier, de celui des revenus des terminaux mobiles (814 millions d'euros HT) qui baisse pour la première fois en 2018 (-3,3%). Enfin, celui des services à valeur ajoutée est en recul depuis plus de six ans (-16,4% en un ce trimestre). seul poste de revenu en croissance ce trimestre est celui des services mobiles (+1,1% en un an), tiré par la vente des forfaits (+2,3%).
D’ailleurs, le SMS n’a plus autant la cote sur les smartphones français, avec 42,6 milliards de messages échangés sur le troisième trimestre 2018 (- 5 % sur un an), même si le MMS semble opposer une farouche résistance. Par comparaison en 2012, le service représentait quelques 51,6 milliards de textos sur la même période. D’après l’Arcep la responsabilité de cette tendance incomberait tout simplement aux services de messageries mobiles, tels que Facebook Messenger ou WhatsApp, mais encore des services étiquetés plus jeunes comme Snapchat. Entre l’essor de ces services et le développement centrés sur les RCS, le SMS serait déjà bien compromis.
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