La France, l'Allemagne, l'Italie et la Grande-Bretagne viennent d’obtenir l'approbation de Bruxelles afin de distribuer une aide publique de 1,75 milliard d'euros. Cette dernière viendra nourrir un projet global portant sur les composants microélectroniques à destination des appareils connectés. Vingt-neuf entreprises et organismes de recherche participeront à cette initiative, parmi lesquels Robert Bosch, Infineon, STMicroelectronics, Osram, Carl Zeiss, GlobalFoundries et Murata.
Pour la Commission européenne, le but est également d’attirer des fonds supplémentaires, soit environ 6 milliards d'euros en provenance d'investisseurs privés. Le projet devrait être achevé d'ici 2024. Les composants visés sont principalement des puces et capteurs pour les téléphones, les ordinateurs, les machines à laver, les voitures et d’autres dispositifs électroniques.
Selon Margrethe Vestager, la célèbre commissaire à la concurrence, l’innovation dans le domaine de la microélectronique peut aider l’Europe entière à progresser en matière d’innovation. C’est pourquoi il est logique que les gouvernements européens se mobilisent pour soutenir des projets aussi importants d’intérêt européen commun, si le marché ne prenait pas le risque seul.
