Le RGPD américain se profile (mais les sanctions sont carrément dérisoires...)
Par Laurence - Publié le
Un lobby de consommateurs
Sa directrice -qui dirigeait autrefois les opérations de confidentialité chez Amazon et General Electric- précise que l’organisation a commencé à travailler sur le sujet, il y a plus d’un an. Mais leurs efforts se seraient intensifiés après le scandale de Cambridge Analytica. A partir de ce moment, de nombreuses entreprises américaines l’auraient contactée et auraient d’ailleurs envoyé des dons pour l’aider dans sa tâche.
Pour autant, le texte est encore peu coercitif, la peine la plus élevée étant de 41 500 dollars ! Par comparaison, le RGPD prévoit une sanction maximale de 4% du chiffre d’affaires global d’une entreprise, rapporté au chiffre d’affaires d’Apple, Amazon ou Google, le poids est totalement différent...
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Center for Democraty and Technologyvient de proposer un premier projet de
RGPD made in USA. Cette version se veut plus protectrice des droits des utilisateurs avec des interdictions de principe, visant notamment la collecte de données biométriques -comme les empreintes digitales et les données de reconnaissance faciale - ainsi que des données de localisation, sauf consentement exprès et demande en lien avec un service bien défini.
Sa directrice -qui dirigeait autrefois les opérations de confidentialité chez Amazon et General Electric- précise que l’organisation a commencé à travailler sur le sujet, il y a plus d’un an. Mais leurs efforts se seraient intensifiés après le scandale de Cambridge Analytica. A partir de ce moment, de nombreuses entreprises américaines l’auraient contactée et auraient d’ailleurs envoyé des dons pour l’aider dans sa tâche.
Pour autant, le texte est encore peu coercitif, la peine la plus élevée étant de 41 500 dollars ! Par comparaison, le RGPD prévoit une sanction maximale de 4% du chiffre d’affaires global d’une entreprise, rapporté au chiffre d’affaires d’Apple, Amazon ou Google, le poids est totalement différent...
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