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#ChipGate : il n’y aurait toujours pas de preuve des puces espions

Par Laurence - Publié le

Plus de deux mois après le début du ChipGate, aucune preuve officielle n’aurait pu être apportée. C’est ce que conclut la firme SuperMicro -accusée d’être à l’origine du scandale- après une très longue enquête. Au cours de cette dernière, un cabinet indépendant a non seulement examiné des documents techniques, mais a aussi testé des cartes mères en production et des composants vendus à Apple et Amazon. Pour autant, elle n’aurait rien trouvé permettant de confirmer l’existence d’éléments permettant d’assurer la surveillance et la transmission de données.

En effet, le 4 octobre dernier, Bloomberg lâchait un énorme pavé dans la marre. Le média soutenait que des puces espions se trouvaient dans les serveurs de plusieurs firmes techs -dont Amazon et Apple- et agences gouvernementales américaines. Il affirmait notamment qu’Apple était au courant depuis 2015. Toutes les entités en questions avaient contesté ces allégations qu’elles estimaient infondées et particulièrement attentatoires.

#ChipGate : il n’y aurait toujours pas de preuve des puces espions


Super Micro, la firme produisant les serveurs en question, s’était retrouvée au cœur d’un véritable scandale qui était remonté jusqu’au Congrès des États-Unis. L’affaire n’avait pas vraiment arrangé les relations déjà tendues entre les USA et la Chine. A l’issu de cet audit, la firme indique qu’elle s’interroge sur de possibles actions en justice en réparation du préjudice subi. En effet, à la suite de l’article de Bloomberg, son action s’était effondré en Bourse passant de 21,40 à 12,60 dollars en une journée. Depuis, elle n'a pu revenir qu'à 16,35 dollars.

Pour sa part, Amazon avait déclaré : il y a tellement d'inexactitudes dans cet article en ce qui concerne Amazon qu'elles sont difficiles à dénombrer, réfutant ainsi plusieurs affirmations spécifiques, précisant qu'aucun matériel modifié n'avait été découvert. Tim Cook pour sa part avait même demandé à Bloomberg de faire ce qui s'impose et se rétracter. Toutes les entreprises ont toutefois affirmé ne pas avoir été victimes d’attaques telles que décrites par Bloomberg . Aujourd’hui, il reste à savoir quelle suite le média donnera à cette affaire.

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