Le Sénat français veut aussi entendre Mark Zuckerberg (mais en vain)
Par Laurence - Publié le
Ce sont maintenant des parlements de dix pays différents (via des représentants) qui se sont réunis aujourd'hui pour discuter de la question. La France est d'ailleurs représentée par la sénatrice Catherine Morin-Desailly, présidente de la commission culture au Sénat.
En s’associant à cette commission internationale exceptionnelle,
la Commission rappelle ainsi son attachement à la défense des données personnelles et à la responsabilisation des plates-formes dans la lutte contre la manipulation des opinions. Mais point de Mark Zuckerberg cet après midi, puisqu'il a d'ores et déjà annoncé un énième empêchement, et envoyant Richard Allan, l’un des responsables de la politique publique de Facebook.
Le scandale de "Cambridge Analytica" et de la récupération par cette société des données de millions d’internautes a mis en relief les failles du dispositif de protection des données de Facebook. La responsabilité de cette société a également été pointée du doigt dans la manipulation de l’information, notamment au moment de la campagne présidentielle américaine.
Le fondateur et président-directeur général de Facebook, Mark Zuckerberg, a été auditionné par le Congrès américain et le Parlement européen sur ces sujets. Depuis, d’autres parlements nationaux ont émis le souhait de l’entendre. Celui-ci a décliné les invitations, arguant du fait qu’il ne pouvait se rendre devant chaque parlement.
Une "grande commission internationale" a donc été créée, rassemblant des parlementaires de sept États, afin d’obliger Mark Zuckerberg à venir répondre aux questions devant les représentations nationales.
La commission de la culture, de l’éducation et de la communication a décidé de s’associer à cette initiative et rappelle ainsi son attachement à la défense des données personnelles et à la responsabilisation des plateformes dans la lutte contre la manipulation des opinions.
Catherine Morin-Desailly, présidente de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication (UC - Seine-Maritime) : "les fake news sont une menace pour la démocratie. Il est donc légitime que Facebook rende compte aux représentants du peuple".
Source 1 et 2