Apple face à l’Australie : "Ce n’est pas le moment d’affaiblir le chiffrement"
Par Laurence - Publié le
Depuis plusieurs mois, les relations sont tendues entre Apple et le pays des kangourous. La firme californienne a déjà du affronter les oppositions des résidents face à l’implantation de l’Apple Store de Melbourne -qualifié de « Temple Pizza Hut »- ou les attaques des Banques cherchant à accéder à la puce NFC de l’iPhone pour développer leurs propres apps. Elle est maintenant confrontée au projet de loi sur la confidentialité des données, et plus particulièrement, sur la possibilité pour les autorités d’accéder aux informations des iPhone.
Et c’est par un courrier de sept pages adressé à la Commission mixte sur le renseignement et la sécurité du Parlement australien qu’Apple dévoile -sans surprise- son argumentaire. Au préalable, elle demande des précisions complémentaires sur le nouveau cadre qu’elle estime encore « ambigu » et peu évident à mettre en pratique. Tout du long, elle maintient clairement son opposition à l’esprit du texte.
Apple affirme que les règles proposées auront l’effet inverse et affaibliront la protection des systèmes, en contraignant les fabricants à
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Et c’est par un courrier de sept pages adressé à la Commission mixte sur le renseignement et la sécurité du Parlement australien qu’Apple dévoile -sans surprise- son argumentaire. Au préalable, elle demande des précisions complémentaires sur le nouveau cadre qu’elle estime encore « ambigu » et peu évident à mettre en pratique. Tout du long, elle maintient clairement son opposition à l’esprit du texte.
Face à ces menaces, le moment n’est pas venu pour affaiblir le chiffrement. Cela constituerait un risque important de faciliter les actions criminelles. Et plus encore, le chiffrement est le meilleur moyen de se protéger contre ces menaces.
Apple affirme que les règles proposées auront l’effet inverse et affaibliront la protection des systèmes, en contraignant les fabricants à
intégrer automatiquement des faiblesses à leurs produits. Elle prend pour cible
l'ampleur et de l'imprécision du projet de loiainsi que des
restrictions mal définies. En conclusion, Apple rappelle qu’en l’état, elle aurait aidé les forces de l'ordre australiennes en traitant 26 000 demandes de données au cours des cinq dernières années. Et que finalement, cette loi n’apporterait pas vraiment davantage (si on lit entre les lignes).
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