Alors que Facebook semble survivre sans trop de mal aux différents scandales de ces derniers mois, Google a pris une décision plus radicale, mais aussi plus facile concernant Google+. Le pseudo-réseau social du géant américain contenait en effet depuis plusieurs années une faille de sécurité, mettant à disposition des données privées à des tiers (noms, adresses électroniques, dates de naissance, sexe, photos de profil, lieux de résidence, profession et statut de la relation.), via des API. Si Google se défend de ne pas avoir constaté l'utilisation effective de ces passerelles, il annonce le lancement d'un Project Strobe destiné à mettre à plat l'ensemble des accès ad-hoc. Par la même occasion, Google officialise l'arrêt de Google+, qui s'était déjà arrêté tout seul dès son lancement, mais que les éditeurs continuaient à alimenter afin de remonter (un peu) dans les résultats de recherche. La fermeture définitive est prévue pour août prochain. [Infos]