Etonnant allié que vient de trouver Apple, obligée de se défendre face aux accusations de Bloomberg, qui estime que la firme a été victime d'espionnage chinois sur ses propres serveurs, via des puces implantées directement dans les machines.
Dans une déclaration plutôt exceptionnelle, le Government Communications Headquarters (GCHQ), sorte de NSA britannique, a en effet déclaré adhérer aux explications de Cupertino : Nous sommes au courant des articles diffusés par certains médias, mais à ce stade, nous n’avons aucune raison de douter des rapports détaillés faits par AWS (Amazon Web Services) et Apple. Ces déclarations font écho à celles de certains officiels américains dans le WashingtonPost, qui se sont montrés assez dubitatifs face aux allégations de Bloomberg. Pour le moment, la NSA et le FBI sont toutefois restés relativement silencieux, alors qu'ils sont cités à plusieurs reprises dans l'article en question.
Pour autant, il y a de quoi s'étonner devant la proportion médiatique prise par ces révélations ces dernières heures, à se demander si les journalistes n'ont pas pris de court certains spécialistes du secteur et levé un énorme lièvre. D'ailleurs, le GCHQ a profité de sa sortie du bois pour lancer un appel assez troublant : Le NCSC (National Cyber Security Centr, ndlr) collabore de manière confidentielle avec des chercheurs en sécurité et exhorte tous ceux qui possèdent des informations fiables sur ces rapports à nous contacter.
Précisons tout de même que le GCHQ est l’un des principaux contributeurs du réseau mondial d’interception électronique Echelon et constitue le plus grand service d'interception des communications occidental après la NSA américaine.
Son siège social ressemble aussi beaucoup à Apple Park !
