Les plateformes de streaming sont désormais soumises à 30% d’œuvres européennes
Par Laurence - Publié le
Apres plusieurs mois de travail, le Parlement européen vient de donner son feu vert à la refonte de la directive européenne sur les services de médias audiovisuels. Cette dernière permettra d’imposer aux services de vidéo en ligne, une contribution au financement de la production cinématographique et télévisuelle européenne.
Et plus précisément, comme il était évoqué début septembre, les plateformes de streaming -tels que Netflix et Amazon Prime Video puis prochainement Disney et Apple- devront respecter un minimum de 30% de programmation made in UE.
En pratique, cette contribution -que les Etats choisiront d’imposer ou pas- devra être calculée au prorata du chiffre d’affaires réalisé dans le pays. Mais les mesures ne s’arrêtent pas là puisque l’ensemble des diffuseurs -traditionnels ou numériques- devront prendre des mesures contre les contenus faisant l’apologie de la violence, de la haine et du terrorisme et surtout limiter la diffusion de contenus publicitaires (à hauteur de 20% du temps sur une journée).
Il s’agit d’un grand changement puisque seuls les diffuseurs classiques étaient soumis à un quota d’au moins 50% des œuvres diffusées. Rappelons que pour sa part, la France impose aux chaînes hertziennes et du câble 60% d’œuvres européennes et 40% françaises. La porte étant ouverte, il reste à trouver du contenu !
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Et plus précisément, comme il était évoqué début septembre, les plateformes de streaming -tels que Netflix et Amazon Prime Video puis prochainement Disney et Apple- devront respecter un minimum de 30% de programmation made in UE.
En pratique, cette contribution -que les Etats choisiront d’imposer ou pas- devra être calculée au prorata du chiffre d’affaires réalisé dans le pays. Mais les mesures ne s’arrêtent pas là puisque l’ensemble des diffuseurs -traditionnels ou numériques- devront prendre des mesures contre les contenus faisant l’apologie de la violence, de la haine et du terrorisme et surtout limiter la diffusion de contenus publicitaires (à hauteur de 20% du temps sur une journée).
Il s’agit d’un grand changement puisque seuls les diffuseurs classiques étaient soumis à un quota d’au moins 50% des œuvres diffusées. Rappelons que pour sa part, la France impose aux chaînes hertziennes et du câble 60% d’œuvres européennes et 40% françaises. La porte étant ouverte, il reste à trouver du contenu !
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