Thales : quel avenir pour l'automobile autonome en France ?
Par Laurence - Publié le
Le groupe français Thales -électronique spécialisé dans l'aérospatiale, la défense, la sécurité et le transport terrestre- vient de se prononcer en faveur des voitures autonomes et leur développement sur l’Hexagone. Et il a fort à faire. En effet, selon un sondage réalisé en juillet par le cabinet Oliver Wyman, 55% des personnes interrogées ne se voient pas utiliser une voiture autonome dans les dix prochaines années. Pourtant, un quart des véhicules vendus en 2030 serait en partie autonomes et 15% en totalité.
Conscient des réticences du grand public et la surmédiatisation des accidents, le groupe entend se porter garant de cette technologie d’avenir, autrement dit agir en tant que
Actuellement, Thales proposent des solutions de cybersécurité à de nombreuses entreprises et activités. Il met à disposition une petite vingtaine de collaborateurs chez les constructeurs automobiles français pour les aider à intégrer des cyberprotections. Il collabore également avec 130 opérateurs d’importance vitales (OIV), de cinq à dix constructeurs automobiles en Europe et en Asie et trois équipementiers de premier rang en Europe. Il a même signé avec l’écurie de Williams pour sécuriser les échanges de data entre les F1 et le stand.
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Conscient des réticences du grand public et la surmédiatisation des accidents, le groupe entend se porter garant de cette technologie d’avenir, autrement dit agir en tant que
tiers de confiance indépendant. Mais d’autres défis attendent les véhicules : comme maîtriser le code de la route ou sécuriser les risques de cyberattaques. Sur cette dernière problématique, Jean-Marie Letor (spécialiste de la cybersécurité) précise que les tentatives d’intrusion dans le réseau informatique du GPS devraient nécessairement être circonscrites et ne jamais s’étendre aux fonctions essentielles, comme le freinage ou la direction.
Actuellement, Thales proposent des solutions de cybersécurité à de nombreuses entreprises et activités. Il met à disposition une petite vingtaine de collaborateurs chez les constructeurs automobiles français pour les aider à intégrer des cyberprotections. Il collabore également avec 130 opérateurs d’importance vitales (OIV), de cinq à dix constructeurs automobiles en Europe et en Asie et trois équipementiers de premier rang en Europe. Il a même signé avec l’écurie de Williams pour sécuriser les échanges de data entre les F1 et le stand.
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