La CNIL demande de légiférer sur les caméras de surveillance « intelligentes »
Par Laurence - Publié le
De plus, les caméras peuvent utiliser la biométrie pour identifier des personnes, analyser des comportements suspects et repérer un attroupement ou un mouvement de foule. Des modèles de plus en plus petits sont également mis à disposition des forces de l’ordre en cas de nécessité pour les interpellations à risque. Certaines firmes ont voulu se lancer dans l’aventure et ont lancé des apps mobiles dédiées comme Reporty testée puis abandonnée par la ville de Nice après s’être attirée les foudres de la Commission.
Cette dernière se montre réaliste quant aux exigences de sécurité et de sûreté nationale, mais elle pense toutefois que
ces dispositifs, qui s'articulent parfois avec des technologies de big data, soulèvent des enjeux importants pour les droits et libertés individuelles des citoyens. Elle invite à débattre sur le sujet en raison du flou juridique existant, rappelant qu’il existe tout de même quelques 935 000 caméras installées en France -à titre privé ou public.
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