Malgré le lancement attendu des nouveaux iPhone, un certain flou règle sur les marché avec la taxe Trump. Aussi les spéculations vont bon train et AAPL devient le terrain privilégié de spécialistes de la vente à découvert (certains d’entre vous l’ont même évoqué dans des commentaires).
Pour ceux qui ne sont pas familiers avec cette technique, il s’agit de vendre à terme un actif (une action ici) que l'on ne détient pas le jour où cette vente est négociée, mais qu'on s’engage à détenir le jour de sa livraison / remise. Le procédé ne fonctionne si on « parie » sur la baisse de la valeur du titre entre les deux. Et apparemment, beaucoup spéculent sur une baisse à venir d’AAPL.
Selon S3 Partners,près de 10 milliards de dollars d’actions d’Apple ont été ainsi empruntées lundi. La société financière précise qu’avec ce montant, Cupertino devance Amazon -avec 9,6 milliards de dollars tout de même- suivi de Tesla, Alphabet, Netflix, Microsoft et Facebook, mais indique aussi que cela pourrait être dû à la notoriété et à la valorisation d'Apple.
Pour autant, la firme précise que la vente à découvert ne devrait probablement pas être considérée comme un signe fatidique pour Apple, ou un manque de confiance à l'égard des futurs produits. Sa capitalisation boursière est toujours bien supérieure au mille milliards de dollars et divers analystes ont relevé cette semaine leurs objectifs de prix pour l’action de Cupertino. Malgré tout, ces vendeurs à découvert parient sur l’incertitude du contexte (et des investisseurs) ainsi que la volatilité du marché pour gagner quelques dollars de plus !
