Facebook est-il dépassé, ou serait-ce la Société ? (et Apple dans tout ça ?)
Par Laurence - Publié le
Depuis le scandale de Cambridge Analytica, beaucoup se posent des questions sur la place et le rôle du Facebook dans la société . Et c'est un portrait particulièrement dur que The New Yorker publie de son CEO. Le titre annonce d’ores et déjà la couleur :
Dans cette longue opinion, le média souligne certains traits de caractère du CEO. Ce dernier a toujours joué un rôle décisif pour le réseau, lui donnant l'impulsion nécessaire pour devenir numéro 1, mais est-il encore dans la course ? Parmi les anecdotes, il est mentionné que pendant de nombreuses années, Mark Zuckerberg mettait fin aux réunions internes avec un tonitruant : « Domination ! », ou encore sa rapidité d’action -louée il y a peu- désormais décriée.
Trop long dans certains cas, trop rapides dans d’autres. On frôlerait la négligence. Enfermé dans son système de pensée, il est désormais dépeint comme peu soucieux des dimensions humaines de son travail. L’article n’est pas tendre, n'hésitant pas à faire des choix présentés presque à la limite de la caricature.
Aujourd’hui, il semble accuser le coup des récentes polémiques sociales. Le journal s'interroge notamment sur la polémique de la censure -l'affaire d'Alex Jones- et l'attitude du CEO, et plus particulièrement sa position face à Apple. Après que cette dernière ait supprimé cinq podcasts d’Infowars, Facebook s'est rallié au mouvement, prononçant également une interdiction. Mark Zuckerberg reconnaît aujourd'hui que sa décision a été influencée par Apple.
Malheureusement, son explication semble montrer une certaine indécision dans une situation de crise, se demandant quelle attitude adopter face aux préoccupations croissantes des utilisateurs. Dans une autre mesure, on pourrait même se demander quel rôle jouerait Cupertino à l’avenir ? Même si la firme est tout sauf un réseau, son poids économique, voire politique, est indéniable. Mais sur certains sujets, on a également pu lui reprocher d’être à la fois juge et partie.
Au final, la question dérive sur la vie privée : que faudrait-il pour rendre Facebook «sûr»? Comment rassurer et bloquer la désinformation, sans toucher à la liberté d’expression ? Selon The New Yorker, pour
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Est-ce que Mark Zuckerberg arrivera à refaire Facebook avant qu’il ne détruise la démocratie(en 14 000 mots...). La question est à double-tranchant : qui va mal ? La firme ? Son dirigeant ? Ou la Société ?
Dans cette longue opinion, le média souligne certains traits de caractère du CEO. Ce dernier a toujours joué un rôle décisif pour le réseau, lui donnant l'impulsion nécessaire pour devenir numéro 1, mais est-il encore dans la course ? Parmi les anecdotes, il est mentionné que pendant de nombreuses années, Mark Zuckerberg mettait fin aux réunions internes avec un tonitruant : « Domination ! », ou encore sa rapidité d’action -louée il y a peu- désormais décriée.
Trop long dans certains cas, trop rapides dans d’autres. On frôlerait la négligence. Enfermé dans son système de pensée, il est désormais dépeint comme peu soucieux des dimensions humaines de son travail. L’article n’est pas tendre, n'hésitant pas à faire des choix présentés presque à la limite de la caricature.
Aujourd’hui, il semble accuser le coup des récentes polémiques sociales. Le journal s'interroge notamment sur la polémique de la censure -l'affaire d'Alex Jones- et l'attitude du CEO, et plus particulièrement sa position face à Apple. Après que cette dernière ait supprimé cinq podcasts d’Infowars, Facebook s'est rallié au mouvement, prononçant également une interdiction. Mark Zuckerberg reconnaît aujourd'hui que sa décision a été influencée par Apple.
Malheureusement, son explication semble montrer une certaine indécision dans une situation de crise, se demandant quelle attitude adopter face aux préoccupations croissantes des utilisateurs. Dans une autre mesure, on pourrait même se demander quel rôle jouerait Cupertino à l’avenir ? Même si la firme est tout sauf un réseau, son poids économique, voire politique, est indéniable. Mais sur certains sujets, on a également pu lui reprocher d’être à la fois juge et partie.
Au final, la question dérive sur la vie privée : que faudrait-il pour rendre Facebook «sûr»? Comment rassurer et bloquer la désinformation, sans toucher à la liberté d’expression ? Selon The New Yorker, pour
éviter de nouvelles crises, Mark Zuckerberg devra accepter le fait qu’il est maintenant un protecteur de la paix et non pas un perturbateur et que l'époque où Facebook pouvait apprendre par la pratique et corriger les erreurs plus tard est révolu. Un passage à l’âge adulte donc ?
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