L’Allemagne (poussée par la France) est favorable à la taxation d’Apple et des firmes techs
Par Laurence - Publié le
L’Allemagne ne serait pas opposée à une taxe sur les géants de la technologie comme Apple, Google, Facebook et Amazon. Depuis quelques mois, l'Europe planche en effet sur la réforme fiscale des multinationales du numérique, qui seraient imposées sur les revenus réellement engendrés au sein de l'Union. La Commission européenne a ainsi proposé qu’une taxe de 3% soit appliquée sur les sociétés qui réalisent des
Jusqu’à présent, l’Allemagne laissait planer le doute à propos de cette proposition, mais Reuters fait état d'une suggestion selon laquelle le ministère des Finances s'y opposerait activement. Le journal Bild, citant un document confidentiel a rapporté qu'Olaf Scholz avait abandonné ses projets de hausse des impôts pour les grandes entreprises numériques car une
De son côté, Bruno Le Maire avait fait pression sur l'Allemagne pour qu'elle prenne ouvertement une décision. Le ministre français des Finances est en effet à l’initiative du projet de réforme. Il rappelle les futures élections précisant la nécessité de convaincre les électeurs. Il en a profité pour rajouter qu'une petite ou moyenne entreprise, dans un pays de l'UE comme la France, l'Allemagne ou l'Italie, payait 14% de plus en taxes que Google, Amazon, Facebook et Apple.
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revenus importantssur les services en ligne dans les pays de l’UE. Pour Apple, cela inclurait tout particulièrement les ventes d’iTunes, des commissions Apple Music et Apple Pay.
Jusqu’à présent, l’Allemagne laissait planer le doute à propos de cette proposition, mais Reuters fait état d'une suggestion selon laquelle le ministère des Finances s'y opposerait activement. Le journal Bild, citant un document confidentiel a rapporté qu'Olaf Scholz avait abandonné ses projets de hausse des impôts pour les grandes entreprises numériques car une
diabolisationdes entreprises était considérée comme
non productive. Selon un porte-parole, la presse avait utilisé
de manière très sélective, des extraits d’un document interne, dans lequel des fonctionnaires avaient simplement résumé divers modèles et propositions, rajoutant que
de tels rapports sont une pratique courante pour informer le chef du ministèremais qu’il s’agissait de documents de travail.
De son côté, Bruno Le Maire avait fait pression sur l'Allemagne pour qu'elle prenne ouvertement une décision. Le ministre français des Finances est en effet à l’initiative du projet de réforme. Il rappelle les futures élections précisant la nécessité de convaincre les électeurs. Il en a profité pour rajouter qu'une petite ou moyenne entreprise, dans un pays de l'UE comme la France, l'Allemagne ou l'Italie, payait 14% de plus en taxes que Google, Amazon, Facebook et Apple.
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