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Apple vivement critiquée pour sa politique en Chine et ses relations avec certains lobbies US

Par Laurence - Publié le

Tout le monde ne partage pas la ligne de conduite d’Apple. Le National Legal and Policy Center, groupe de pression plutôt conservateur, vient d’annoncer avoir déposé une sorte de mémoire à destination des actionnaires de la firme californienne. Ce dernier sera présenté oralement par son président, Peter Flaherty, à la prochaine assemblée annuelle des actionnaires.

Le NLPC critique certaines interventions récentes de Cupertino, la première concernant la Chine. Peter Flaherty demande qu’Apple examine ses politiques relatives aux droits de l’homme, sous entendant qu’elle pourrait privilégier ses propres intérêts ou occulter certaines exactions. Pour lui, le comportement de la firme est contraire aux valeurs qu’elle prône car elle opère dans des pays où les droits de l’homme sont systématiquement violés. La société a encouragé certains gouvernements et ONG à supprimer la liberté d’expression et d’association.

Apple vivement critiquée pour sa politique en Chine et ses relations avec certains lobbies US


L’attitude de Tim Cook n’emporte pas non plus les suffrages, notamment sa participation au China Development Forum et à la World Internet Conference, de même que sa décision de confier l’exploitation de son centre de données iCloud en Chine à une entreprise publique appelée Guizhou-Cloud Big Data (ndlr : la Chine a récemment modifié ses lois sur le sujet, obligeant les entreprises désireuses de s’implanter de passer par des structures publiques chinoises).

Le NLPC revient également sur certaines relations d’Apple aux USA, comme avec le Southern Poverty Law Center (SPLC), association américaine, à laquelle Apple a versé 1 million de dollars en août 2017 après les événements de Charlottesville. Selon Peter Flaherty, le SPLC aurait un comportement extrémiste et soutiendrait des associations incitant à la haine.

Il est ainsi indiqué que les actionnaires demandent à la direction de revoir ses orientations en matière de droits de l’homme. Le mémoire est également assorti d’une deadline, au plus tard le 31 décembre 2019 !

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