A Paris, Airbnb s'associe à Century 21 pour faciliter ses locations en ligne
Par Laurence - Publié le
Depuis décembre 2017, il faut en effet enregistrer son appartement auprès des services municipaux, afin de l'inscrire sur un site de location temporaire. Cette condition permet de vérifier la conformité vis-à-vis de la loi en vigueur, mais aussi de contrôler les revenus des personnes. La loi a effectivement changé dernièrement.
Pour toute transaction réalisée depuis juillet 2016, les particuliers -qui perçoivent des revenus par le biais de plateformes collaboratives en ligne- doivent les déclarer aux impôts, et ce, dès le premier euro. De leur côté, ces portails doivent envoyer à leurs utilisateurs un relevé annuel de revenus pour les informer sur leurs obligations fiscales (ndlr : tous les revenus issus de la location meublée d'un logement –occasionnelle ou habituelle- relèvent du régime des bénéfices industrielles et commerciaux). A cela s’ajoutent le plafond de 120 nuits de location au delà duquel on se situe dans une activité différente et l’autorisation de la sous-location à obtenir auprès du propriétaire.
Au vu du nombre d’appartements parisiens “non conformes”, la capitale avait demandé à Airbnb de les supprimer de ses listes. L'enjeu financier était de taille. Aussi, par cette alliance, le réseau espère utiliser les services de Century 21 France pour régler quelques problèmes récurrents comme trouver un nouveau locataire, en cas de refus de sous-location.
Le contrat n’est pas gratuit (on ne sait pas non plus s’il est obligatoire ou s’il constitue un système d’assurance facultative). En cas d'accord, les locataires peuvent conserver 70% des revenus d'Airbnb, le propriétaire, 23% et Century 21, les 7% restants. Si l’expérience est pour l’heure centrée sur Paris, les deux partenaires prévoient l’extension dans les grandes villes française, avec la mise en place d'un bail spécifique par Century 21.
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