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Warren Buffett en veut encore : "on adorerait voir rebaisser le prix d’Apple" !

Par Laurence - Publié le

Ce weekend, la firme de Cupertino était la star de la dernière assemblée de Berskire Hathaway (le consortium Reuters-Thomson en a même "spammé" ses propres colonnes consacrant 7 articles sur le sujet en 48 heures). En effet, Warren Buffett a justifié samedi les 75 millions d’AAPL qu'il a achetées sur le premier trimestre pour 12,5 milliards de dollars (soit 10,5 milliards d’euros). Pire encore, il s'est dit prêt à récidiver et à renforcer encore sa participation dans la firme californienne, si le cours de Bourse le lui permettait.

Lors de l’AG, le financier de 87 ans a expliqué que Cupertino avait développé des produits “très addictifs” (sous entendre ici susceptibles d'assurer des revenus très importants) et qu'il soutenait sa politique de rachats d’actifs, estimant que c’était le meilleur moyen d’utiliser sa trésorerie monstre.

Warren Buffett en veut encore : "on adorerait voir rebaisser le prix d’Apple" !


Désormais détenteur de 5% environ du capital, la société de Warren Buffett est désormais le troisième actionnaire du groupe californien derrière Vanguard Group et BlackRock. La révélation de fin de semaine avait fait grimper l’action au prix record de 184,25 dollars, alors qu'elle était redescendue à 150 dollars en février.

On adorerait voir rebaisser le prix d’Apple. Je suis ravi qu’ils rachètent des actions, a déclaré M. Buffett, en référence au programme de rachat d'actions à 100 milliards de dollars en plus des 23,5 milliards utilisés au trimestre dernier (voir ici).

Warren Buffett en veut encore : "on adorerait voir rebaisser le prix d’Apple" !


Au cours de l'assemblée qui a duré plus de six heures et demi, le directeur général du groupe a eu l'occasion de revenir sur la Chine (et les relations économiques avec les USA), les scandales de Wells Fargo, les armes à feu et leurs choix d’investissements en général. Il en a profité pour se lancer dans les prédictions, annonçant une fin tragique pour les cryptomonnaies et pour faire monter la pression sur Amazon (ndlr : Berskire Hathaway, JP Morgan et Amazon ont en effet créé une sorte de coentreprise pour gérer leurs frais de santé).

Source 1, 2, 3