Bruxelles prépare un code de bonne conduite sur les réseaux sociaux (et lance un ultimatum)
Par Laurence - Publié le
L'Europe a décidé de sévir, tout du moins d'adopter une politique beaucoup plus ferme à l'encontre des géants de la technologie. Après avoir planché sur les pratiques commerciales, les données personnelles, le streaming vidéo, la réforme fiscale, Bruxelles s'attaque aux fausses informations sur internet et lance un ultimatum à Facebook ou Google, leur demandant de prendre de vraies mesures sur le sujet. A défaut, l'Union menace intervenir et d'imposer des mesures restrictives.
La Commission ne mâche pas ses mots :
Face à la crainte d'une éventuelle censure, Julian King, commissaire européen à la sécurité, répond :
De plus, la Commission a annoncé hier qu'elle allait adresser d'ici juillet aux 28 États Membres, un code de bonne conduite pour lutter contre la désinformation. Après le scandale du siphonnage des données, beaucoup ont craint des dérives en matière de désinformation, notamment à l'approche des élections européennes de 2019.
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La Commission ne mâche pas ses mots :
les plates-formes (en ligne) ont jusqu'ici été incapables de répondre proportionnellement (à la situation). Nous attendons des résultats visibles et mesurables en octobre. Ensuite, nous nous réservons le droit de décider en décembre d'éventuelles mesures supplémentaire.
Face à la crainte d'une éventuelle censure, Julian King, commissaire européen à la sécurité, répond :
il ne s'agit pas de s'en prendre au journalisme engagé, à la liberté d'expression, à la liberté de dire son désaccord, ni à la liberté, parfois, d'être un peu désagréable.
De plus, la Commission a annoncé hier qu'elle allait adresser d'ici juillet aux 28 États Membres, un code de bonne conduite pour lutter contre la désinformation. Après le scandale du siphonnage des données, beaucoup ont craint des dérives en matière de désinformation, notamment à l'approche des élections européennes de 2019.
L'industrie de la technologie prend très au sérieux la diffusion de la désinformation en ligne [...], a déclaré Maud Sacquet, directrice principale des politiques de CCIA Europe avant de reconnaître,
qu'il n'existe pas de solution unique pour résoudre ce problème, compte tenu de la diversité des services concernés.
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