En France, la législation est encore floue autour des hoverboards et des nouveaux moyens de locomotions électriques.
Dans l'hexagone, pour le moment, ces produits sont tolérés par les forces de l'ordre, qui manquent encore de texte de loi pour réellement sanctionner d'éventuels contrevenants. Pour faire simple, les trottinettes et autres hoverboards ne doivent pas dépasser 25Km/h et sont à utiliser sur les trottoirs ou sur les pistes cyclables à des allures respectueuses (l'usage veut qu'elles ne dépassent pas les 6 km/h sur les trottoirs).
Mais chez nos amis suisses, la règlementation est nettement plus sévère. Pour le moment les gyropodes, hoverboard et e-skateboard, tous en vente dans le commerce, sont interdits sur les trottoirs comme sur la route. Seuls les gyropodes Segway (munis de deux roues) et les trottinettes électriques ne dépassant pas les 20 km/h sont autorisés à circuler. précise la Tribune de Genève. Pire, la législation les oblige à s'immatriculer mais leurs caractéristiques techniques ne permettent pas un enregistrement précisent à nouveaux nos confrères.
Résultats, les amendes pleuvent dans toute la Suisse, et notamment à Genève, où les forces de l'ordre ont été invitées à faire respecter la règlementation par leur hierarchie. Les amendes peuvent aller de 300 à 400CHF (environ 250 à 340€), soit un prix avoisinant celui de l'appareil en circulation. Mais devant le nombre d'utilisateurs (plusieurs milliers en Suisse et le chiffre grimpe vite), la loi ne semble pas suivre la démocratisation de ces engins. On trouve en effet de plus en plus de gyropodes sous la barre des 1000€, et les prix des trottinettes ont fondu ces derniers mois.
