La Chine ne voit pas trop Broadcom et Qualcomm devenir les futurs rois de la puce
Par Laurence - Publié le
C'est au tour de la Chine d'annoncer d'ores et déjà que le projet devra faire face à un examen approfondi concernant le respect des règles antitrust, et ce, d'autant que Pékin s’intéresse de plus en plus au secteur stratégique des semi-conducteurs. En outre, Qualcomm a accepté de payer une amende de 975 millions de dollars en Chine en 2015 pour mettre fin à une enquête sur les pratiques anticoncurrentielles.
Cette opération créerait une entité de plus de 200 milliards de dollars et pourrait remodeler l'industrie et la concurrence entre la Chine et les États-Unis. Ceci devrait d'ailleurs être soulevé lorsque le président américain Donald Trump se rendra en Chine cette semaine -avec des dirigeants de Qualcomm.
D'un autre côté, Broadcom n'est pas en reste. Contrôlée par des fonds singapouriens (ndlr : la société a été rachetée par Avago Technologies il y a deux ans), la firme revendique de fortes ambitions symbolisées par son dirigeant, Hock Tan. Ce dernier -qui a repris le nom de sa société phare- a ainsi racheté des dizaines de petits concurrents et a réalisé plusieurs opérations comme le rachat de LSI en 2013 (6,6 milliards de dollars) Broadcom en 2015 (37 milliards), ou encore Brocade Communications en 2016 (5,9 milliards).
Le secteur des semi conducteurs risque bien de se transformer en gigantesque champ de bataille...
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