Depuis l’année dernière, force est de constater que les sociétés de la Silicon Valley sont de plus en plus présentes sur le terrain politique -pour dès questions d’économie, d’environnement, d’immigration, de diversité, d’emploi ou de société. Sur ce terrain, Apple est souvent présente -ce qui n’est pas au goût de tous- Et Tim Cook encore plus.
Récemment, la question de l'accès aux États-Unis aux voyageurs en provenance de certains pays a de nouveau été posée. En réaction, des grands noms de la Silicon Valley et de Hollywood ont décidé d’user de leur influence et ont financé des groupes de pression afin de s’organiser.
En effet on assiste à une véritable structuration des firmes Tech, digne d’un block buster. Ainsi, Mamoon Hamid, investisseur Tech, a organisé un dîner privé à San Francisco entre financiers, entrepreneurs et cadres tech. Les fonds récoltés (un petit million de dollars seulement) ont été donnés à l'Institute for Constitutional Advocacy and Protection, une équipe ad hoc de spécialistes juridiques initiée notamment par Facebook et Google.
Ces manifestations ne sont pas nouvelles. Ainsi, l'an dernier, l'American Civil Liberties Union a récolté quelques 146 millions de dollars. Bien que ce type d’organisation se veut non partisane, l’'Institute for Constitutional Advocacy and Protection cherche à maintenir son interprétation de la Constitution et, en particulier, à assurer des contrôles sur le pouvoir exécutif, indépendamment de qui est à la Maison Blanche. La Silicone Valley ne serait-elle pas un autre pouvoir politique...
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