Facebook, accusé d'observer des ado "dépressifs" pour vendre de la pub
Par Laurence - Publié le
Le réseau social connaît quelques difficultes en Australie, où il est accusé d'avoir enquêté sur ses jeunes utilisateurs. L'initiative n'a pas été bien perçue par ces derniers -ou plutôt leurs parents- obligeant Facebook à présenter des excuses.
Révélé par The Australian, le site aurait communiqué une étude à un annonceur montrant ses capacités à repérer les états
Face à la polémique émergente, Facebook s'est rapidement défendu en soutenant :
Néanmoins, le réseau reconnaît que cette étude n'aurait pas respecté la procédure habituelle et s'en est excusé. En 2014, une enquête de comportements avait déjà eu lieu sur des centaines de milliers d'utilisateurs et avait amené le média à faire son mea culpa. Cette affaire est d'autant plus problématique pour Facebook que le réseau social a beaucoup communiqué sur la prévention du suicide en ligne.
Source
Révélé par The Australian, le site aurait communiqué une étude à un annonceur montrant ses capacités à repérer les états
emotionnelsdes adolescents (sur une audience de 14 ans et plus), et à s'adresser à eux aux moments les plus opportuns. Dans ce document confidentiel -écrit par deux dirigeants de Facebook en Australie-, l'entreprise précise que cette méthode d'analyse des contenus pourrait servir à repérer
les moments où un jeune utilisateur a besoin d'un boost de confiance.
Reuters
Face à la polémique émergente, Facebook s'est rapidement défendu en soutenant :
[Nous ne proposons pas] d'outils publicitaires pour repérer des personnes en fonction de leurs émotions. Cette analyse a été réalisée par un chercheur australien et devait aider les annonceurs à comprendre les modes d'expression de nos utilisateurs. Il n'a jamais été question de l'utiliser pour de la publicité ciblée. L'étude est fondée sur des données anonymes.
Néanmoins, le réseau reconnaît que cette étude n'aurait pas respecté la procédure habituelle et s'en est excusé. En 2014, une enquête de comportements avait déjà eu lieu sur des centaines de milliers d'utilisateurs et avait amené le média à faire son mea culpa. Cette affaire est d'autant plus problématique pour Facebook que le réseau social a beaucoup communiqué sur la prévention du suicide en ligne.
Source