L'attribution des licences pour les fréquences mobiles sur 25 ans divise !
Par Laurence - Publié le
La proposition de Bruxelles fixant la durée des licences pour des fréquences mobiles à 25 ans ne fait pas vraiment l'unanimité. En effet, l'Autriche, la Bulgarie, la Croatie, Chypre, la République tchèque, la Finlande, l'Allemagne, la Grèce, l'Irlande, l'Italie, la Lettonie, les Pays-Bas, la Pologne, l'Espagne et le Royaume-Uni viennent de rédiger un document montrant leur opposition.
La Commission essaie d'harmoniser la question depuis des années et de soutenir les groupes télécoms, les licences étant actuellement attribuées pour des durées allant de 10 à 15 ans (sauf en Grande-Bretagne qui les attribue sans limite de durée). Or, les États membres ne sont pas vraiment disposés à accepter un droit de regard extérieur et à un contrôle sur la manière, dont elles délivrent leurs fréquences mobiles.
Selon Reuters, les États membres jugent que les durées obligatoires proposées sont
Inversement, Steven Tas, président d'Etno (groupe de pression représentant notamment Deutsche Telekom, Telecom Italia et Telefonica) soutient que
Rappelons que l'exécutif européen voudrait favoriser le développement de la technologie mobile 5G en Europe, ce qui représenteraient un enjeu de quelques 146,5 milliards d'euros par an.
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La Commission essaie d'harmoniser la question depuis des années et de soutenir les groupes télécoms, les licences étant actuellement attribuées pour des durées allant de 10 à 15 ans (sauf en Grande-Bretagne qui les attribue sans limite de durée). Or, les États membres ne sont pas vraiment disposés à accepter un droit de regard extérieur et à un contrôle sur la manière, dont elles délivrent leurs fréquences mobiles.
Image Reuters
Selon Reuters, les États membres jugent que les durées obligatoires proposées sont
disproportionnées et pas assez souples pour pouvoir répondre au développement du marché. Pour eux, celles-ci risquent de bloquer les innovations notamment
si les bandes de fréquences sont attribuées pour un cycle plus long que le cycle de vie d'une technologie.
Inversement, Steven Tas, président d'Etno (groupe de pression représentant notamment Deutsche Telekom, Telecom Italia et Telefonica) soutient que
préserver le statu quo n'est pas une bonne solutionet que
le déploiement de la 5G exige des licences plus longues et une approche tournée vers l'investissement pour les fréquences aussi bien que pour les réseaux.
Rappelons que l'exécutif européen voudrait favoriser le développement de la technologie mobile 5G en Europe, ce qui représenteraient un enjeu de quelques 146,5 milliards d'euros par an.
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