Bruxelles enquête sur Facebook (et les informations fournies lors du rachat de WhatsApp)
Par Laurence - Publié le
Margrethe Vestager, commissaire anti-trust de l'Union Européenne, vient de déclarer qu'elle examinait la réponse de Facebook dans le cadre du rachat de WhatsApp Messenger. En effet, le réseau social est accusé d'avoir fourni des informations trompeuses lors de son offre d'acquisition du service de messagerie WhatsApp, ce qui pourrait entraîner une lourde amende pour la compagnie.
La Commission Européenne a déclaré en décembre dernier que les déclarations de Facebook au cours de l'examen de l'accord de 22 milliards de dollars en 2014 étaient erronées, notamment sur la partie énonçant son incapacité à mettre en commun les comptes utilisateurs des deux sociétés.
Toutefois, cela était techniquement possible à ce moment-l, donnant à Facebook jusqu'au 31 janvier pour se défendre. Le réseau social fait face à une sanction financière pouvant allant jusqu'à 1% de son chiffre d'affaires mondial, soit environ 179 millions de dollars sur la base des revenus de 2015.
Cela pourrait être considérée comme une goutte d'eau au vu des montants en jeu mais cela n'empêchera pas la commissaire de mener à terme sa mission. Rappelons que Microsoft avait été frappé d'une pénalité de 561 millions d'euros (en 2013) pour non respect des règles antitrust.
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La Commission Européenne a déclaré en décembre dernier que les déclarations de Facebook au cours de l'examen de l'accord de 22 milliards de dollars en 2014 étaient erronées, notamment sur la partie énonçant son incapacité à mettre en commun les comptes utilisateurs des deux sociétés.
Toutefois, cela était techniquement possible à ce moment-l, donnant à Facebook jusqu'au 31 janvier pour se défendre. Le réseau social fait face à une sanction financière pouvant allant jusqu'à 1% de son chiffre d'affaires mondial, soit environ 179 millions de dollars sur la base des revenus de 2015.
Cela pourrait être considérée comme une goutte d'eau au vu des montants en jeu mais cela n'empêchera pas la commissaire de mener à terme sa mission. Rappelons que Microsoft avait été frappé d'une pénalité de 561 millions d'euros (en 2013) pour non respect des règles antitrust.
Image Commission Européenne
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