Bruxelles voudrait bien clore le dossier des frais d'itinérance (mais vraiment)
Par Laurence - Publié le
Le Commissaire leur a demandé -par écrit- de montrer une
flexibilité significativepour parvenir à un accord définitif, ajoutant que
si aucun compromis politique ne peut être obtenu mardi prochain, les citoyens vont remettre en question notre volonté commune et notre capacité de tenir nos engagements. C'est un risque que nous ne devons pas courir.
En effet, rappelons qu'après une décennie d'efforts de Bruxelles, les frais de roaming seront supprimés à partir du 15 juin 2017 sous réserve d’une
utilisation raisonnable. Les opérateurs redoutaient des abus de la part des consommateurs qui pourraient aller chercher leur carte SIM dans un État où les prix seraient moins élevés, et ce, afin d'utiliser quotidiennement ce forfait chez eux. De même, ceux qui bénéficient d’un forfait illimité pourraient consommer sans limite de la data dans un pays voisin sur une courte durée.
Pour éviter ces pratiques, la Commission a introduit deux limites. La première est la notion de
liens stables: pour acquérir une carte SIM d’un État membre et l’utiliser sans frais supplémentaires dans un autre pays de l’Union européenne, il faudra résider, travailler ou être étudiant au sein de cet État. La seconde est la possibilité de surfacturer les abonnés un peu trop gourmands, à condition de justifier d'une consommation excessive et régulière durant au moins quatre mois. Enfin, il reste également à gérer les différences de prix entre les pays d'Europe du Nord et de l'Est.
Pour ces raisons, Ansip a décidé de faire de ce dossier, une affaire personnelle...
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