Bruxelles passe à la vitesse supérieure et demande à ce que les réseaux sociaux -Facebook en premier- prennent des mesures plus fortes pour lutter contre la diffusion des fausses informations. A travers cette mise en garde, il faut y voir une véritable guerre contre la désinformation.
Ainsi la Commission considère insuffisantes, les mesures déployées par Facebook. Andrus Ansip -Commissaire européen chargé du marché unique numérique- l'affirme devant le Financial Times : Je suis très préoccupé comme tout le monde au sujet des fausses informations, surtout après les élections aux États-Unis. Je crois vraiment aux mesures d'auto-réglementation, mais si des clarifications doivent être faites, nous serons prêts à les faire.
Cette volonté d’intervenir fait écho aux démarches et aux inquiétudes grandissantes des États Membres. Par exemple, en Allemagne, le parlementaire Thomas Oppermann évoque une amende de 500 000 euros à l'encontre Facebook pour la diffusion d'une fausse information si cette dernière n'était pas retirée dans les 24 heures de son examen.
En France, la DISIC ainsi que l'ANSSI ont invité les géants du Net à se rencontrer afin de trouver un moyen de lutter contre cette déviance sur l'Hexagone, notamment en prévision de l'élection présidentielle.
